BIO
Transmise depuis les années 60’ dans les radios populaires du Venezuela, « Nuestro Insólito Universo » est le nom d’une émission qui mélange des légendes et récits paranormaux à des faits divers sur un fond sonore dérangeant.
Insólito UniVerso vit et travaille à Paris. Pour Ese Puerto Existe, son deuxième album, le groupe recherche et compose, collaborant avec des musiciens multi-instrumentistes de la tradition vénézuélienne, tels que Manuel Sánchez et Rafael Mejiaz, avec le batteur Francesco Pastacaldi, figure incontournable de la sphère free jazz parisienne et avec Laëtitia Sadier, la voix emblématique et cofondatrice de Stereolab.
L'album est mixé par un collaborateur de longue date, Malcolm Catto, des Heliocentrics, le fondateur de Meridian Brothers Eblis Alvarez et l'ingénieur vénézuélien Fidel Goa.
Ce disque révèle un son plus enraciné, explorant les percussions et les rythmes de la tradition vénézuélienne. Il commence au bord de la mer avec une gaita de tambora, un genre musical du sud du lac de Maracaibo, qui donne son titre à l'album : « Ese Puerto Existe ».
Il continue avec les motifs hypnotiques du joropo : de « Pajarillo con Chipola » à « Goyo Tuyero », enveloppés dans les paysages synthétisés d'Edgar Bonilla, tandis que « Tiento de Batalla » présente le pouls et la dévotion de la tradition Tamunangue dédiée à San Antonio de Padua, déployé dans de vastes arrangements pour vents. Les rythmes dansants des grandes villes arrivent avec « El Chivo », un merengue minimaliste de Caracas et avec « Ventana Honda », une gaita de furro de la ville de Maracaibo.
L'album se termine au milieu de régions vertes et humides de la côte centrale et ses tambours fulia afro vénézuéliens dans « Fulia del Cacaotal », une complainte faisant écho à l'histoire douloureuse de la plantation. Sur le morceau bonus, « Tonada del Bip-bip », un chant solitaire résonne au loin, dessinant un fin chemin de poussière dans les plaines.
Insólito UniVerso explore les traditions musicales des différentes géographies du Venezuela avec un son propre. Abordant cette possibilité d'aller et de revenir au large ou à l'intérieur des terres, il invite l'auditeur à plonger dans l'immensité du paysage.
Lors de son premier album "La Candela del Rio" (2018) Insólito UniVerso a été nominé comme le meilleur groupe de 2020, prix du magazine Songlines.
« Un premier album troublant, beau et original. »
Songlines Magazine
« Légère comme du tulle, lourde comme du plomb, La Candela Del Rio est de toute beauté. »
The Wire Magazine
« Si vous avez besoin de joie dans votre vie, essayez la nouvelle chanson vibrante d'Insólito UniVerso. »
Noisey
« L'un des groupes les plus intéressants de la diaspora vénézuélienne. »
Magazine Ladosis
IlS SONT PASSÉS PAR:
MaMa Festival - Théâtre du Châtelet - MIL Festival, Lisbonne - La Marbre de Montreuil - Festival Roots and Sprouts, Leipzig - Festival La Ferme Electrique, Tournan-en-Brie - Concerts Trempés, Lille - Atlantic Jazz Festival, Brest - Le Point Ephémère, Paris - Festival Monte le Son, Paris - Le Ballhaus, Berlin - La Petite Halle de La Villette, Paris - London Jazz Cafe, Londres - Le Cirque Electrique, Paris - Festival de la Cour-Denis, Lormes - Les Disquaires, Paris - Centre Musical FGO Barbara, Paris - Servant Jazz Quarters, Londres - Le Bab’ilo, Paris - La Générale, Paris - La Javelle, Paris - Festival La Cour Denis, Lormes - The Rose Hill, Brighton, UK, Festival Métissages, Colmar.
Nous sommes
Maria Fernanda RUETTE, est entrée dans la musique par le cuatro (guitare vénézuélienne), ses rythmes, ses chansons et par la poésie évidemment. Elle chante le Venezuela et compose des chansons issues de ses deux amours : le chant traditionnel et le lyrique. Arrivée en France lors de son premier concert on l’a nomme aussitôt Maria Fernanda de Caracas devant une horde de punks du Cirque Electrique. Elle a joué dans le film "Carlos" de Olivier Assayas des chants engagés. A la voix baladeuse, a multiplié les aventures en allant du baroque à la musique contemporaine.
Raül MONSALVE, bassiste, compositeur et ethnomusicologue vénézuélien, fait partie d'une génération de musiciens marquée par son éclectisme. Il dirige le groupe Monsalve y Los Forajidos, et il a collaboré avec des groupes comme kRé, The Heliocentrics, Orlando Poleo, Cumbia Ya, Pantcha lndra, Family Atlântica, etc. Son parcours musical a été influencé par différentes expériences artistiques dans lesquelles il s'est submergé : d'un côté la tradition noire de son pays et de la Caraïbe, et de I 'autre, le jazz expérimental et le funk de la vieille école.
Edgar BONILLA Jiménez, né à Caracas, il complète sa formation comme pianiste classique obtenant en 2008 une Maîtrise en Exécution Instrumentale avec mention «très bien» à l’Université des Arts du Venezuela. Lauréat dans deux éditions du Concours National El Piano Venezolano, il débute comme soliste avec l’Orchestre Symphonique du Venezuela en 1992, se produisant dans diverses salles de son pays ainsi que dans des festivals internationaux en Espagne et en Allemagne. En 2009 il s’installe à Paris où il suit des études à la Bill Evans Piano Academy. Il se partage actuellement entre plusieurs projets, toujours à la recherche des liens avec ses racines culturelles, dans des univers musicaux très variés comme la musique contemporaine, le jazz et les rythmes latino américains.
Sebastian BETANCUR, né à Pereira, en Colombie, à 16 ans il déménage à Bogota où il commence ses études de musique à 18 ans à l’école Fernando Sor, après une Master Class avec Joe Rosenblatt, il décide de venir en France pour continuer ses études à l’American School durant deux ans. Par la suite, il obtient son Diplôme de Batterie Jazz au CRR de Cergy et il commence les percussions latines avec le maestro vénézuélien Orlando Poleo à Paris. Il a étudié également auprès de Roberto Quintero, Luisito Quintero, Changuito, Los Munequitos de Matanzas. A l’heure actuelle il dirige le groupe de salsa Candela Collectif et il se produit avec divers groupes de jazz, musiques actuelles et musiques latines (Raul Monsalve y los Forajidos, Insolito UniVerso, Andreia Yag, Opiq Vanjo et La Coya, entre autres)